Exploitation forestière : comment ça marche ?

Le bois est l’une des ressources les plus utilisées dans divers domaines de la vie humaine. Pour une exploitation durable et un renouvellement des ressources, les exploitations forestières se sont adaptées. Elles sont aujourd’hui à la tête des mesures de conservation, et sont souvent réalisées pour des aménagements.

Il y a de plus en plus d’association comme Plantons pour l’avenir, qui agisse pour le renouvellement des forêts. Cela est devenu essentiel.

Pour comprendre comment fonctionne une exploitation forestière, il faut commencer par appréhender le processus de production.

Processus d’exploitation forestière en équipe

L’exploitation forestière consiste à couper, débarder, tronçonner, puis charger les grumes sur des camions. Elle se fait généralement en équipe. C’est un travail tellement bien organisé qu’il existe des entreprises spécialisées dans le domaine.

Il s’agit de transformer des arbres en grumes coupées, qui peuvent être transportées par camions. On peut déjà imaginer toute la peine et l’énergie que ce genre de métier peut exiger.

La première étape du processus d’exploitation forestière consiste à abattre l’arbre sur pied. Une fois l’arbre au sol, il est débarrassé de ses branches et sera étêté.

L’étape suivante consiste à transporter le tronc de l’arbre vers le parc à grumes où il sera transformé en rondins. Cette opération est généralement effectuée par un débardeur à pneus. Il est équipé d’un câble ou d’un grappin. Les débardeurs à câble sont utilisés pour les terrains plus difficiles, tandis que les débardeurs à grappin peuvent être utilisés pour des travaux moins difficiles. Une fois que le camion arrive à destination, les arbres sont coupés en longueur de grume.

Cette opération est effectuée soit par une tronçonneuse équipée d’une scie à métaux, soit par une scie à chaîne.

Les grumes sont ensuite empilées jusqu’à ce qu’il y en ait assez pour un chargement de camion. Elles sont alors chargées dans le camion, attachées, puis elles partent vers le marché.

Une fois les opérations de récolte terminées, le travail est clôturé. Pour ce faire, il faut aplatir les pistes de débardage et le parc à grumes. Pendant ce temps, les exploiteurs prennent des précautions pour que, en cas de pluie, l’eau soit détournée de l’aire de débardage.

Il faut qu’elle soit détournée pour éviter l’érosion du sol. Cela peut se faire de plusieurs façons, mais une méthode populaire et efficace consiste à installer des barres d’eau. Une barre d’eau est semblable à un dos d’âne placé à un angle de 45 degrés dans le sol. Lorsque l’eau s’écoule le long du sentier, elle se heurte à la bosse de terre et est guidée en dehors de celui-ci.

Une autre façon de détourner l’eau de la piste de débardage est de prendre soin d’aplanir la berme du côté de la descente lorsque la piste est en pente. Ce sont là des moyens très efficaces d’évacuer l’eau courante de la piste et de la diriger vers un sol moins érodable.

Au final, les forêts sont exploitées, afin de répondre aux besoins du marché notamment celui de la construction écologique. En effet, il y a de plus de logement utilisant le bois comme les structure en ossature bois.

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Équipements de protection individuelle pour l’exploitation forestière

Les équipements de protection individuelle pour l’exploitation forestière sont nombreux. La formation et l’application de l’utilisation de ces équipements sont de la responsabilité de l’employeur. Il existe des équipements pour protéger la tête, l’ouïe, les yeux et le visage, ainsi que les pieds et les mains.

Malgré ces équipements, le sylviculteur est toujours exposé. Ils n’éliminent pas les risques à 100%. La prudence doit être une règle d’or.

Protection de la tête

De nombreux bûcherons sont blessés en étant frappés à la tête par des objets tombants ou volants (branches, etc.). Même le plus petit morceau de bois peut être dangereux. Pour éviter au maximum d’être victime, veillez à bien porter une protection.

Le port du casque de sécurité est obligatoire. Ces casques de protection sont conçus pour absorber l’énergie d’un coup. Ils doivent être d’une couleur très visible. La protection de la tête doit être approuvée par l’ANSI ; recherchez la référence ANSI Z89.1.

Protection auditive

Les sylviculteurs subissent des pressions auditives très fortes provenant de partout. Ils ont donc besoin de protections auditives. Tous les travailleurs forestiers doivent les utiliser.

Les employés doivent porter des cache-oreilles ou des bouchons d’oreilles. Les boules de coton ne sont pas une protection acceptable.

La protection auditive doit être capable de limiter l’exposition à moins de 90 décibels (dBA) pendant 8 heures (utiliser l’indice NRR*), doit être utilisée et entretenue conformément aux instructions du fabricant et doit être maintenue propre afin d’éviter d’infecter l’oreille.

Le NRR est la valeur de réduction du bruit indiquée sur chaque emballage de protection auditive.

Protection des yeux et du visage

Le port de protections oculaires et faciales est obligatoire pour toutes les opérations d’exploitation forestière. Les écrans à mailles de type bûcheron sont considérés comme une protection oculaire et faciale adéquate pour les utilisateurs de scies à chaîne. L’équipement doit être conforme aux normes ANSI. Ne portez pas de lunettes ordinaires ou de lunettes de soleil.

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Tâches de l’équipe des travailleurs de l’exploitation forestière

Les travailleurs de la sylviculture et de l’exploitation forestière peuvent effectuer une partie des tâches suivantes

  • préparer et entretenir le sol autour des arbres ;
  • planter ;
  • élaguer et éclaircir les arbres ;
  • surveiller et mesurer la croissance des arbres ;
  • recueillir des données aériennes sur une culture d’arbres ;
  • sélectionner et abattre des arbres ;
  • utiliser des machines de récolte pour tirer des billes de bois de la brousse ;
  • enlever les branches des billes de bois ;
  • utiliser des chargeurs pour empiler les grumes ou charger les camions ;
  • évaluer la qualité des grumes et les couper à la bonne taille ;
  • mesurer et classer les grumes ;

Compétences et connaissances

Les travailleurs forestiers et de l’exploitation forestière doivent avoir une connaissance des types d’arbres et de bois, et une connaissance des méthodes d’élagage, d’abattage et de coupe des arbres.

Ils doivent également avoir une connaissance des exigences en matière de santé et de sécurité dans la forêt, y compris des compétences en matière de premiers secours.

Le sylviculteur doit maîtriser le fonctionnement des machines, et l’utilisation de technologies telles que les drones. Possédez des compétences en manipulation de véhicules lourds est obligatoire. Il doit être également en mesure de lutter contre les incendies.

Conditions de travail

Les travailleurs de la sylviculture et de l’exploitation forestière travaillent généralement de 6 à 16 heures en semaine, et peuvent travailler le samedi. Ils travaillent dans des forêts, des broussailles et des maquis, ou dans des zones rurales ou isolées.

Ils travaillent dans toutes les conditions météorologiques, et leur environnement peut être dangereux et bruyant.

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Rémunération et études

Le salaire des travailleurs forestiers et en exploitation forestière varie selon l’expérience.

Les débutants gagnent environ 21700€ brut par an. Les employés qualifiés gagnent, en moyenne, 41500€ brut par mois.

Concernant les études, un CAPA Travaux Forestiers spécialité Bûcheronnage peut être choisi. Une arrivée sur le marché du travail pourra être possible après ce diplôme, mais il sera également possible de poursuivre ses études en Bac Pro spécialité Forêt, en Brevet Professionnel Responsable Forestier ou Brevet Professionnel Agricole Travaux Forestiers.

Des études plus poussées pourront être suivies afin de devenir responsable ou de monter sa propre entreprise. Afin de pouvoir parvenir à ce métier d’entrepreneur, il faudra un diplôme comprenant des notions en comptabilité, en logistique et en compétences managériales.